mercredi 15 février 2012

Anecdotes de l'Histoire

Je suis une passionnée de l'Histoire et j'aime les anecdotes, voici la première.


François 1er :En 1521, le jour de l’Epiphanie, François 1er s’amuse à envoyer des boules de neige contre les fenêtres de l’Hôtel de Saint Pol. La bataille dura un moment jusqu’à ce qu’un invité du comte de Saint Pol n’envoie une bûche enflammée qui tombe sur la tête de François 1er.


Ce curieux accident devait donner naissance à une nouvelle mode qui allait caractériser l’homme du XVIe s : les cheveux courts et le port de la barbe.


Les médecins avaient dû couper les longues boucles du roi et celui-ci « s’étoit laissé pousser les poils du visage pour cacher plusieurs vilaines traces de brûlure ». Tous les courtisans l’imitèrent, on ne vit plus que des crânes rasés et mentons barbus : Clément Marot ne put s’empêcher de railler les barbiers contraints d’exercer leur profession un peu plus bas…


HISTOIRES D’AMOUR DE L’HISTOIRE DE France de Guy Breton- Tome 3 – ancienne édition 1965

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La croix jaune pour les infâmesL'inquisiteur pouvait appliquer des peines secondaires. La prison d'abord. La prison était dure. Non seulement la prison préventive (nuit, humidité, chaînes, secret, jeûne) qui n'était qu'une torture camouflée, mais la prison perpétuelle ou temporaire, « au pain de douleur et à l'eau d'angoisse ». Deux prisons en principe : le « mur large » au régime adouci qui permettait un contact contrôlé avec le dehors, et le « mur étroit », celui-ci véritable emmurement avec les entraves et les fers. La tentative d'évasion, bien entendu, était punie de mort.


Bientôt fut généralisé le port de croix de pénitence. Déjà, en 1206, Dominique, ayant voulu que la pénitence fût visible, avait imposé à l'hérétique Roger Pons le port d'un habit spécial, de grossière étoffe, sur lequel devaient être cousues deux petites croix de chaque côté de la poitrine. Ces deux petites croix deviendront par la suite les deux grandes croix de feutre jaune de la justice inquisitoriale. On les plaça d'abord par-devant, de chaque côté de la poitrine, puis l'une par-devant, au milieu de la poitrine, l'autre par-derrière entre les épaules. Aussi en 1233, au concile de Béziers, elles seront reprises par le légat du pape, Gautier de Tournai.


Les signes d'infamie présentaient les distinctions les plus précises et les plus curieuses. Par exemple, le prêtre qui avait baptisé deux fois un enfant, ce qui laissait supposer qu'il n'avait pas le sens du sacrement, celui-ci étant ineffaçable, devait porter deux morceaux de feutre jaune en figure de vase, l'un par-devant, l'autre par-derrière; le prêtre qui avait baptisé des figures de cire, quatre vases, deux devant, deux derrière; le prêtre qui avait distribué la communion pascale avec des hosties non consacrées, deux gros morceaux de feutre de forme ronde, l'un par-devant, l'autre par-derrière.


L'étoile jaune, imposée par Hitler aux Juifs, n'était, on le voit, qu'une réminiscence des signes extérieurs d'infamie imposés tant par les rois de l'époque aux Juifs, que par l'Inquisition aux hérétiques.




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La femme et l’ancien droit romainDans l'ancien droit romain, la femme est privée de la plupart des droits de l'homme libre, en raison, dit-on, de la fragilité de son sexe, mais plus exactement par peur de l'influence qu'elle pourrait exercer.


Sa condition, en fait, n'est pas très éloignée de celle de l'esclave, à la considération près. Elle est incapable de contracter seule, elle reste une éternelle mineure, soumise d'abord à la tutelle de son père, puis de son mari, et retombant sous la tutelle de ses frères en cas de veuvage. Le mari a sur elle tous les droits, y compris, en théorie au moins, le droit de mort.
Il faudra que les censeurs interviennent pour pénaliser les maris ayant abusé de leur autorité, mais la notion d'abus est assez vague. Le mari a le droit de traduire sa femme devant un tribunal familial et de l'y faire condamner en cas de faute grave, par exemple en cas d'adultère, bien entendu, mais aussi lorsqu'elle a bu du vin, ce qui lui était rigoureusement interdit. Tacite signale encore, sous Néron, probablement le dernier exemple de cette juridiction familiale, devant laquelle un mari traduisit sa femme pour s'être adonnée à des superstitions étrangères ; elle y fut d'ailleurs acquittée. Mais, dans le passé, la femme ne bénéficiait pas toujours d'une pareille indulgence.


Sous réserve du contrôle du censeur sur les abus, le mari peut répudier sa femme. Il suffit, pour cela qu'il lui dise : « Fais tes paquets et rentre chez toi. » Cette formule a une valeur juridique, et entraîne dissolution du mariageet aussi restitution de la dot.
Bref, à lire les traités juridiques, on a l'impression que la vie de la matrone romaine manquait à la fois d'attraits et de sécurité. Heureusement, il y a toujours un décalage important entre les textes et leur application et tout change dans le dernier siècle avant notre ère



pris sur Bladi.net

3 commentaires:

  1. *** Merci pour ta visite et pour ton com sur mon petit blog ! :o) :o)
    Je découvre ton univers et j'aime l'Histoire moi aussi ... ton post est fort intéressant !!!! .... merci à toi et à très bientôt Nadezda ! :o) ***

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  2. Je ne connaissais pas l'anecdote de François 1er!!! J'aime bien apprendre!! merci Nadezda BISOUS FAN

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  3. Chouette billet :) Va voir chez moi, sur mon dernier billet: je t'ai réservé une surprise!

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