jeudi 7 mars 2013

Talisma Nasrin ou Nasreen !

Semaine de la Femme suite ...    

Hier la journée a été très chargée, elle s'est terminée par le vernissage d'un copain photographe avec lequel j'ai exposé sur le thème des Roms. C'était vraiment un beau vernissage, il y avait même un buffet froid et les boissons à volonté. Comme il est connu, il y avait beaucoup de monde et j'ai pu revoir des tas de personnes que je n'avais plus vu depuis longtemps, forcément, nous ne sommes pas du même parti politique, eh oui, cette putain de politique  pourrit même les Arts, quoique moi je suis du parti de la liberté, la vraie. A.J. l'organisateur était content que je sois présente par contre aujourd'hui je fais une pause. 



Avant de se consacrer définitivement à l'écriture, Talisma Nasrin était médecin. A 24 ans elle publie son premier recueil de poésie et s'emploie dés lors a mettre à nu les racines de l’oppression des femmes. Avec ténacité, elle dénonce en même temps l'escalade de la violence qui frappe son pays à partir de 1988. L'islamisme de l'Etat entraîne une persécution féroce de la minorité hindoue, qu'elle décrira dans un de ses romans "Lajja", La honte. En 1990 les fondamentalistes islamistes lancent une campagne contre elle, l'agressant à plusieurs reprises et réclamant qu'elle soit pendue. La qualité de son oeuvre avait déjà propulsé Talisma Nasrin sur le devant de la scène littéraire, progressiste au Bangladesh et en Inde; en 1991 elle reçoit entre autre le prestigieux prix le Ananda Literary Award de Calcutta. Mais en 1993 à la parution de "Lajja" le gouvernement interdit la parution du livre. L'organisation "les soldats de l'Islam" exigent à nouveau sa mise à mort, émettant une première fatwa. Lorsqu'en 1994 elle déclare dans une intervieuw,que le Coran est dépassé, les autorités lancent un mandat d'arrêt contre elle. Les fondamentalistes brûlent ses livres en publique et émettent à son encontre deux autres fatwas. Elle sera expulsée du pays en août 1994 contrainte à une longue errance en Occident. Son exile se prolongera jusqu'au début de 2009, où la Ville de Paris l'accueillera en tant que citoyenne d'honneur, alors qu'elle recevait le prix "Simone de Beauvoire" pour la liberté des femmes. Donnant des conférences dans le monde entier, elle continue de faire de son écriture une arme de lutte. http://www.evene.fr/

2 commentaires:

  1. Je déteste les religions ! ces messieurs' sois disant *religieux*, ne respectent pas *l'autre*. C'est une relation de pouvoir. de petits chefs. les moutons qui les écoutent n'ont aucun sens du libre arbitre, tellement on leurs lavent le cerveau. Toutes les religions sont des dictatures. Ben voyons, la peur de Dieu, peur d'eux même, oui, Dieu a bon dos dans l'histoire.

    Mon Dieu protégez moi, mais protégez-moi des religions.

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    1. Tuer au nom d'un Dieu c'est totalement aberrant alors que si nous acceptons l'idée d'un Dieu et de sa Création, nous pouvons voir qu'elle est belle et harmonieuse.

      Tu as raison de dire que l'on soit protégés des religions !

      Passe une belle nuit :)

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