La vie de cette Reine m'a toujours passionné. Elle n'avait que 14 ans quand elle est arrivée en France, sans connaitre la langue et surtout sans avoir été préparé pour être Reine de France.
Pour tous les conspirateurs et traîtres , cette adolescente était une belle aubaine pour arriver à leurs fins, l'Histoire nous le confirme. Rien ne lui a été épargné.
Frivole, traîtresse, dépensière à outrance et même obsédée sexuelle : tout fut dit à propos de Marie-Antoinette. A l'aune des sources, désormais importantes, dont disposent à présent les historiens, bon nombre d'idées reçues s'avèrent totalement fausses. D'autres anecdotes sont, en revanche, avérées.
La première cause de l'impopularité de la reine est sans conteste d'ordre financier. Arrivée à la cour de Versailles en 1770, à 15 ans, la dauphine passe les premières années de sa nouvelle vie à s'ennuyer. La description qu'elle fait alors de ses journées, dans les lettres à sa mère, en atteste. Messes (en dehors des derniers mois de sa vie, Marie-Antoinette, contrairement à sa belle sœur Elisabeth, n'a jamais été particulièrement dévote), interminables après midi chez ses tantes, leçons de clavecin, et promenades constituent un quotidien bien différent de celui décrit dans le film de Sofia Coppola. De toute façon, quand bien même la dauphine aurait elle à cette époque, voulu jouir des plaisirs les plus dispendieux, c'eut été impossible tant l'ambassadeur Mercy tenait sa mère informée de ses moindres faits et gestes.
Devenue reine, Marie-Antoinette ne se meut pas du jour au lendemain en la « Messaline » que les révolutionnaires l'accuseront d'être. La cour de Versailles et l'étiquette française la font se morfondre. Son mari le roi, tendre et aimant, n'a toujours pas fait d'elle une femme (au grand dam des cours de France et d'Autriche). Elle s'entoure donc de quelques amis « fidèles », tels la comtesse de Polignac ; la princesse de Lamballe ou encore le baron de Besenval. Ses amis l'initient aux fêtes fastueuses et aux jeux d'argent. Le jeu préféré de la reine est le « pharaon » un jeu de pur hasard sans aucun intérêt, sinon celui de faire perdre à Marie-Antoinette des sommes importantes. De plus, la reine est coquette. Rose Bertin, sa modiste, lui confectionne pratiquement une robe par jour. Mais ce sera d'avantage l'aspect symbolique de ces dépenses (dérisoires, comparées par exemple avec ce qu'à coûté l'aide de la France à la guerre d'indépendance américaine) qui vaudra rapidement à la reine le surnom de « Madame déficit ». Pour son trentième anniversaire, comme le révèle Antonia Fraser dans son excellente biographie dernièrement traduite de l'anglais (voir les références dans la bibliographie de ce dossier), Marie-Antoinette décide de devenir « sérieuse ». Elle veut désormais incarner le rôle de mère du futur roi. Ses coiffures se simplifient, les fêtes se font rares. Frivole, Marie-Antoinette ne l'aura été finalement que durant moins de dix ans... mais le mal est fait.
C'est dans ce contexte qu'éclate, en 1785, l'affaire du collier. Pour rentrer dans les bonnes grâces de la reine, le cardinal de Rohan achète en sous main un collier de diamants d'une valeur de 1,5 millions de francs de l'époque, destiné, pense t'il, à Marie-Antoinette. En fait, le cardinal est dupé par la comtesse de la Motte (qui se prétend descendante des Valois) et qui lui fait croire qu'elle est une proche de la reine. La reine a quant à elle connaissance de l'existence de ce collier mais « devenue sérieuse », elle a renoncé à se le faire offrir, expliquant au roi qu'il valait mieux, avec cette somme, affréter par exemple un navire de guerre. Lamotte propose à Rohan d'acheter le collier en secret au nom de la reine. Une rencontre silencieuse est même organisée, de nuit, près d'un bosquet, avec un sosie de Marie-Antoinette ! Pire encore, Lamotte remet à Rohan une lettre signée « Marie-Antoinette de France » où la reine demande à Rohan d'acheter pour elle ce collier. Rohan s'exécute (il verse une avance aux joailliers Boehmer et Bassenge), et repart avec le collier qu'il donne à la comtesse de Lamotte. Boehmer écrit ensuite à la reine qu'il se félicite de la vente de ce collier. Antoinette ne comprend pas. Rohan affirme au roi que la reine lui a personnellement demandé d'effectuer la transaction. Il sort la lettre. « Marie-Antoinette de France » ! Jamais une reine ne signe ainsi. Entre temps, le collier s'est volatilisé (pour toujours). Le cardinal et la comtesse de Lamotte sont arrêtés et embastillés. La reine est innocente mais la rumeur publique (déjà hostile) ne voit en elle qu'une scélérate. Le scandale est immense et surtout, l'affaire a été immensément mal gérée par le roi et la reine qui, au lieu d'étouffer le scandale sous les lambris de Versailles la portent devant le parlement ! Lamotte sera condamnée eu fer rouge et au fouet, Rohan sera prié de s'exiler en ses terres mais aux yeux de tous (et dans les pamphlets de plus en plus nombreux qui circulent), la vraie coupable, c'est l' « autrichienne ».
En ce qui concerne les accusations de « trahison » envers la patrie dont Marie Antoinette fut victime, elles ne sauraient en revanche être contestées. Durant son règne, on l'accusa d'avoir organisé la politique française en fonction des intérêts de l'empire d'Autriche. Comment ne pas le reconnaître ? Sur ce point, toutes les biographies récentes s'accordent.
Durant la révolution, il ne fait pas non plus de doutes qu'elle a activement contribué à la divulgation à l'Autriche de secrets militaires et politiques. Elle voyait dans la guerre déclarée en 1792 une planche de salut. Sa famille autrichienne allait restaurer la monarchie absolue en France, pensait elle. Il est à noter que les preuves des diverses « intelligences avec des puissances étrangères » ne sont apparues que longtemps après la mort de la reine. En d'autres termes, les pièces accusatrices de son procès parlaient de tout...sauf de l'essentiel. Ce dossier vide n'empêcha pas les jurés d'envoyer la veuve Capet à l'échafaud le 16 octobre 1793.
Autre mystère autour de la reine : fut elle la maîtresse de Fersen ? Là encore, nul ne peut répondre avec certitude. Antonia Fraser propose une théorie digne d'intérêt. Fersen et Antoinette s'échangent des lettres (y compris durant la révolution, jusqu'au 10 août 1792, jour de l'arrestation de la famille royale), dont certaines phrases ont été barrées, gribouillées ou effacées par la famille du suédois (quand certaines lettres n'ont pas tout simplement été détruites). Ces phrases étaient elles des mots d'amour ou des preuves de conspiration ? Pour Antonia Fraser, soit la reine et Fersen ont été amants dés le début, soit ils ne le furent jamais. Au risque de sa vie, Fersen reviendra une dernière fois, en cachette, au Tuileries après la fuite manquée à Varennes (fuite dont il était le principal instigateur). Dans son journal, il parle de sa venue au château et note : « resté là ». Il avait pour habitude d'utiliser cette phrase lorsqu'il passait la nuit en galante compagnie. Pour Antonia Fraser, donc, soit, si Fersen et Antoinette étaient déjà amants, il se peut que cette nuit fut leur dernière nuit d'amour, mais si ils n'entretenaient qu'une relation platonique, il est peu probable qu'ils devinrent amants ce jours là, dans un château surveillé par la garde nationale...et à quelques mètres de Louis XVI.
Jusqu'à ses derniers jours, la vie de Marie-Antoinette oscille entre mythe et réalité. Enfermée à la Conciergerie en été 1793, en attendant d'être jugée par le tribunal révolutionnaire, Antoinette aurait eu une dernière occasion de s'évader. On nommera par la suite cette affaire la conspiration de l'œillet. Un certain Alexandre de Rougeville, ancien officier de la maison militaire du comte de Provence, parvint à se rendre dans la cellule de la reine. Il laissa tomber un œillet qu'il portait à la boutonnière et dans lequel il indiquait à l'auguste captive qu'il viendrait prochainement la délivrer. Son plan était aussi simple qu'osé. Il s'agissait, de nuit, de débarquer déguisé en garde à la conciergerie avec un faux ordre de transfert de la « veuve Capet » qui, sur ordre de la Convention, devait retourner au Temple. Une fois dans le carrosse, il ne restait plus qu'à prendre la fuite vers l'Allemagne. Rougeville est il parvenu à la conciergerie ? La reine sortit elle de son cachot et fut elle trahie, au dernier moment, par le gendarme qui avait promis de l'aider (sans la coopération de ce gendarme, l'évasion était impossible) ? Toujours est il que suite à cette « affaire », les conditions de détentions de Marie-Antoinette furent considérablement durcies.
Une fois la révolution finie, d'autres mythes entourèrent la reine...ou plutôt sa descendance. L'enfant mort au temple en 1795 était il le vrai fils d'Antoinette ? Il se trouva, au XIX ème siècle, pléthore d'imposteurs plus ou moins crédible qui prétendirent être l'enfant du temple. L'analyse ADN réalisée à la fin du XX ème siècle tord le cou, si l'on ose dire, à la thèse de l'évasion de Louis XVII. Il était bien mort au Temple (de tuberculose et de manque de soins). Marie-Thérèse, la fille aînée de Louis XVI et Marie-Antoinette fut l'unique survivante de la famille. Elle fut mariée au duc d'Angoulême mais n'eut pas d'enfant. Elle mourut en 1851. Il n'y a donc aucun descendant direct de Marie-Antoinette.
La première cause de l'impopularité de la reine est sans conteste d'ordre financier. Arrivée à la cour de Versailles en 1770, à 15 ans, la dauphine passe les premières années de sa nouvelle vie à s'ennuyer. La description qu'elle fait alors de ses journées, dans les lettres à sa mère, en atteste. Messes (en dehors des derniers mois de sa vie, Marie-Antoinette, contrairement à sa belle sœur Elisabeth, n'a jamais été particulièrement dévote), interminables après midi chez ses tantes, leçons de clavecin, et promenades constituent un quotidien bien différent de celui décrit dans le film de Sofia Coppola. De toute façon, quand bien même la dauphine aurait elle à cette époque, voulu jouir des plaisirs les plus dispendieux, c'eut été impossible tant l'ambassadeur Mercy tenait sa mère informée de ses moindres faits et gestes.
Devenue reine, Marie-Antoinette ne se meut pas du jour au lendemain en la « Messaline » que les révolutionnaires l'accuseront d'être. La cour de Versailles et l'étiquette française la font se morfondre. Son mari le roi, tendre et aimant, n'a toujours pas fait d'elle une femme (au grand dam des cours de France et d'Autriche). Elle s'entoure donc de quelques amis « fidèles », tels la comtesse de Polignac ; la princesse de Lamballe ou encore le baron de Besenval. Ses amis l'initient aux fêtes fastueuses et aux jeux d'argent. Le jeu préféré de la reine est le « pharaon » un jeu de pur hasard sans aucun intérêt, sinon celui de faire perdre à Marie-Antoinette des sommes importantes. De plus, la reine est coquette. Rose Bertin, sa modiste, lui confectionne pratiquement une robe par jour. Mais ce sera d'avantage l'aspect symbolique de ces dépenses (dérisoires, comparées par exemple avec ce qu'à coûté l'aide de la France à la guerre d'indépendance américaine) qui vaudra rapidement à la reine le surnom de « Madame déficit ». Pour son trentième anniversaire, comme le révèle Antonia Fraser dans son excellente biographie dernièrement traduite de l'anglais (voir les références dans la bibliographie de ce dossier), Marie-Antoinette décide de devenir « sérieuse ». Elle veut désormais incarner le rôle de mère du futur roi. Ses coiffures se simplifient, les fêtes se font rares. Frivole, Marie-Antoinette ne l'aura été finalement que durant moins de dix ans... mais le mal est fait.
C'est dans ce contexte qu'éclate, en 1785, l'affaire du collier. Pour rentrer dans les bonnes grâces de la reine, le cardinal de Rohan achète en sous main un collier de diamants d'une valeur de 1,5 millions de francs de l'époque, destiné, pense t'il, à Marie-Antoinette. En fait, le cardinal est dupé par la comtesse de la Motte (qui se prétend descendante des Valois) et qui lui fait croire qu'elle est une proche de la reine. La reine a quant à elle connaissance de l'existence de ce collier mais « devenue sérieuse », elle a renoncé à se le faire offrir, expliquant au roi qu'il valait mieux, avec cette somme, affréter par exemple un navire de guerre. Lamotte propose à Rohan d'acheter le collier en secret au nom de la reine. Une rencontre silencieuse est même organisée, de nuit, près d'un bosquet, avec un sosie de Marie-Antoinette ! Pire encore, Lamotte remet à Rohan une lettre signée « Marie-Antoinette de France » où la reine demande à Rohan d'acheter pour elle ce collier. Rohan s'exécute (il verse une avance aux joailliers Boehmer et Bassenge), et repart avec le collier qu'il donne à la comtesse de Lamotte. Boehmer écrit ensuite à la reine qu'il se félicite de la vente de ce collier. Antoinette ne comprend pas. Rohan affirme au roi que la reine lui a personnellement demandé d'effectuer la transaction. Il sort la lettre. « Marie-Antoinette de France » ! Jamais une reine ne signe ainsi. Entre temps, le collier s'est volatilisé (pour toujours). Le cardinal et la comtesse de Lamotte sont arrêtés et embastillés. La reine est innocente mais la rumeur publique (déjà hostile) ne voit en elle qu'une scélérate. Le scandale est immense et surtout, l'affaire a été immensément mal gérée par le roi et la reine qui, au lieu d'étouffer le scandale sous les lambris de Versailles la portent devant le parlement ! Lamotte sera condamnée eu fer rouge et au fouet, Rohan sera prié de s'exiler en ses terres mais aux yeux de tous (et dans les pamphlets de plus en plus nombreux qui circulent), la vraie coupable, c'est l' « autrichienne ».
En ce qui concerne les accusations de « trahison » envers la patrie dont Marie Antoinette fut victime, elles ne sauraient en revanche être contestées. Durant son règne, on l'accusa d'avoir organisé la politique française en fonction des intérêts de l'empire d'Autriche. Comment ne pas le reconnaître ? Sur ce point, toutes les biographies récentes s'accordent.
Durant la révolution, il ne fait pas non plus de doutes qu'elle a activement contribué à la divulgation à l'Autriche de secrets militaires et politiques. Elle voyait dans la guerre déclarée en 1792 une planche de salut. Sa famille autrichienne allait restaurer la monarchie absolue en France, pensait elle. Il est à noter que les preuves des diverses « intelligences avec des puissances étrangères » ne sont apparues que longtemps après la mort de la reine. En d'autres termes, les pièces accusatrices de son procès parlaient de tout...sauf de l'essentiel. Ce dossier vide n'empêcha pas les jurés d'envoyer la veuve Capet à l'échafaud le 16 octobre 1793.
Autre mystère autour de la reine : fut elle la maîtresse de Fersen ? Là encore, nul ne peut répondre avec certitude. Antonia Fraser propose une théorie digne d'intérêt. Fersen et Antoinette s'échangent des lettres (y compris durant la révolution, jusqu'au 10 août 1792, jour de l'arrestation de la famille royale), dont certaines phrases ont été barrées, gribouillées ou effacées par la famille du suédois (quand certaines lettres n'ont pas tout simplement été détruites). Ces phrases étaient elles des mots d'amour ou des preuves de conspiration ? Pour Antonia Fraser, soit la reine et Fersen ont été amants dés le début, soit ils ne le furent jamais. Au risque de sa vie, Fersen reviendra une dernière fois, en cachette, au Tuileries après la fuite manquée à Varennes (fuite dont il était le principal instigateur). Dans son journal, il parle de sa venue au château et note : « resté là ». Il avait pour habitude d'utiliser cette phrase lorsqu'il passait la nuit en galante compagnie. Pour Antonia Fraser, donc, soit, si Fersen et Antoinette étaient déjà amants, il se peut que cette nuit fut leur dernière nuit d'amour, mais si ils n'entretenaient qu'une relation platonique, il est peu probable qu'ils devinrent amants ce jours là, dans un château surveillé par la garde nationale...et à quelques mètres de Louis XVI.
Jusqu'à ses derniers jours, la vie de Marie-Antoinette oscille entre mythe et réalité. Enfermée à la Conciergerie en été 1793, en attendant d'être jugée par le tribunal révolutionnaire, Antoinette aurait eu une dernière occasion de s'évader. On nommera par la suite cette affaire la conspiration de l'œillet. Un certain Alexandre de Rougeville, ancien officier de la maison militaire du comte de Provence, parvint à se rendre dans la cellule de la reine. Il laissa tomber un œillet qu'il portait à la boutonnière et dans lequel il indiquait à l'auguste captive qu'il viendrait prochainement la délivrer. Son plan était aussi simple qu'osé. Il s'agissait, de nuit, de débarquer déguisé en garde à la conciergerie avec un faux ordre de transfert de la « veuve Capet » qui, sur ordre de la Convention, devait retourner au Temple. Une fois dans le carrosse, il ne restait plus qu'à prendre la fuite vers l'Allemagne. Rougeville est il parvenu à la conciergerie ? La reine sortit elle de son cachot et fut elle trahie, au dernier moment, par le gendarme qui avait promis de l'aider (sans la coopération de ce gendarme, l'évasion était impossible) ? Toujours est il que suite à cette « affaire », les conditions de détentions de Marie-Antoinette furent considérablement durcies.
Une fois la révolution finie, d'autres mythes entourèrent la reine...ou plutôt sa descendance. L'enfant mort au temple en 1795 était il le vrai fils d'Antoinette ? Il se trouva, au XIX ème siècle, pléthore d'imposteurs plus ou moins crédible qui prétendirent être l'enfant du temple. L'analyse ADN réalisée à la fin du XX ème siècle tord le cou, si l'on ose dire, à la thèse de l'évasion de Louis XVII. Il était bien mort au Temple (de tuberculose et de manque de soins). Marie-Thérèse, la fille aînée de Louis XVI et Marie-Antoinette fut l'unique survivante de la famille. Elle fut mariée au duc d'Angoulême mais n'eut pas d'enfant. Elle mourut en 1851. Il n'y a donc aucun descendant direct de Marie-Antoinette.
SOURCE : https://marieantoinettev.skyrock.com
Les derniers jours avant l'exécution.
Elle tient le dernier roi de France
Sur son cœur avec insistance
Elle lui redit combien elle l'aime
Qu'il doit survivre à son absence
Qu'il n'ait pas d'idée de vengeance
Et déjà, les gardiens l'entraîne
Elle voudrait s'en remettre à Dieu
Mais où est Dieu en cet instant
Elle dit couper moi les cheveux
Mais prenez soin de mon enfant
Elle marche avec obéissance
Elle se souvient des pas de danse
Dans son habit de souveraine
Elle a gardé cette élégance
Qui donnait à la cour de France
Son insolence
Européenne
Elle entend les cris de la foule
Et les injures des innocents
Elle entend les tambours qui roulent
Et le clocher de Saint Vincent
Soldats, mettez bas vos chapeaux
La reine, s'en va vers l'échafaud
Soldats, c'est une mort en trop
Quelle république est sans défauts
Elle pense à l'ancien Roi de France
À ses jolies années d'enfance
Dans une province autrichienne
Et sur la charrette qui s'avance
Elle prend sa place de circonstance
À côté d'une bohémienne
Elle voudrait s'en remettre à Dieu
Mais Dieu n'est jamais où il faut
Elle ne veut pas baisser les yeux
Devant le masque du bourreau
Soldats, mettez bas vos chapeaux
La reine, s'en va vers l'échafaud
Soldats, c'est une mort en trop
Quelle république est sans défauts
Soldats, mettez bas vos chapeaux
Soldats, c'est une mort en trop
Quelle république est sans défauts
Elle ne sait plus à quoi elle pense
Tout bascule c'est une évidence
Elle entend comme un bruit de chaîne
Et dans un murmure de silence
Au plus profond de sa conscience
Chacun se dit
Pourquoi la Reine?
Comment veux-tu que nous passions un bon week-end alors que tu nous as bien attristés avec le sort de Marie-Antoinette lol!
RépondreSupprimerC'est un destin que nul n'envie que le sien.
Comme je n'envie d'ailleurs pas celui des têtes couronnées actuelles.
Je préfère mon anonymat et ma liberté?
Toujours en Serbie ou de retour au bercail?
Grosses bises et bon week-end à toi aussi!
Les têtes couronnées : des prisonniers dans des cages en or, souvent au destin tragique. Rien de tel que la liberté.
SupprimerJe suis toujours en Serbie :)
Je t'embrasse et te souhaite une belle semaine :)
Vi, il n'est pas toujours aisé d'être "bien née"!!! De plus, Louis XVI n'était pas très porté sur la "chose"!!Donc, restait à cette jeune et belle fille le plaisir de se faire coquette et de passer le temps en jouant et perdant!! Les rumeurs, les complots contre elle ont été plus qu'il n'en faut!! Une époque où le peuple avait faim comme souvent!! Bisous Fan
RépondreSupprimerElle n'a pas eu de chance. Aujourd'hui on la met à toutes les sauces. Bisous :)
SupprimerDe tous temps il y a eu des critiques et des ragots; de tous temps la vie privée des dirigeants a été passée au peigne fin, ils ont toujours été jugés à tort ou à raison et ont eu une côte de popularité fluctuante. Elle n'a pas échappé à la règle!
RépondreSupprimerC'est vrai ce que tu dis, elle n'a pas échappé à la règle mais je pense quand même que son destin fut particulièrement cruel.
Supprimer"pour vivre heureux vivons cachés"...
RépondreSupprimerTrès juste !
SupprimerEh bien c'est aussi une de mes figures historiques préférée, comme toi. Jeune fille j'ai beaucoup lu, bien entendu le personnage est romantique à souhait et finalement on ne savait trop parfois ce qui était vraisemblable ou pas, mais finalement, la façon dont elle a affronté sa mort dit toute la dignité qu'elle abritait en elle....
RépondreSupprimerTu résume bien ma pensée. Sa mort m'a toujours impressionné, quelle dignité !
SupprimerHello
RépondreSupprimerComme quoi rien n'a véritablement changé! Monarchie ou république, les secrets d'alcoves, les magouilles et les ragots sont toujours d'actualité. Selon la façon dont on regarde ces gens, du côté humain ou du côté politique, évidemment on va avoir un regard différent. Vu leur position, ce ne sont plus "des êtres humains", ce sont des symboles, d'où la volonté de les faire disparaitre sans pitié et sans voir en eux l'être humain justement qu'ils n'ont jamais pu être réellement sans l'avoir choisi, ils sont nés dedans! Un autre exemple, Les Romanov!
Bisous
Belle analyse, tu as raison de rappeler les Romanov, dont le destin fut une grande tragédie. Bises
SupprimerI can see why she fascinates you Nadezda, she was so young when she left her home and the stories surrounding her were many and varied. She was a beautiful young woman also 💙
RépondreSupprimerOui beaucoup ont profites de sa jeunesse, c'est comme si on avait mit une enfant dans la cage aux lions.
SupprimerUn bien malheureux destin - Une petite mignonne qui a payé les pots cassés longtemps avant elle - idem pour son époux - un brave type finalement, portant une charge bien trop lourde sur ses épaules de brave homme vraiment pas fait pour ça !
RépondreSupprimerIls étaient beaucoup trop jeunes et pas préparé pour assumer cette fonction de Roi et Reine. Pour les comploteurs c'était une aubaine, en réalité je pense que tout cela a été bien préparé, bien manipulé, ces deux-là n'avaient aucune chance de s'en sortir. Rien de nouveau sous le soleil.
SupprimerQuelle tristesse un tel constat - Je ne peux que te donner raison.
SupprimerDifficile de rester "positif" dans un monde livré aux manipulateurs de tout poils !
Bon week end tout de même !LOL ! Bisous
des titres qui font rêver mais la réalité est très loin du bonheur toutes ces princesses n'étaient que "marchandises", derrière la façade des visages imagine t on leur vie ?
RépondreSupprimerbon séjour en Serbie Nadezda
bisous
C'est vrai, des marchandises, leur vie ne comptait pas, on les sacrifiait sur l'autel de la politique !
SupprimerBisous et belle semaine à toi :)
Parfaitement d'accord avec toi Nadezda, comme tu l'écris en commentaire "ces deux-là n'avaient aucune chance de s'en sortir". Et la reine bergère est allée à l'abattoir tout comme ses chers moutons.
RépondreSupprimerEntre le "Ça ira, ça ira les aristocrates on les pendra" et "Qu'un sang impur, abreuve nos sillons" décidément je n'aime pas les paroles des chants révolutionnaires.
Bisous Nadezda, et belle fin de semaine dans ta jolie contrée
Une époque et un destin bien triste. Je n'aime pas non plus les chants révolutionnaires, ils sont cruels.
SupprimerJe t'embrasse et te souhaite un bon dimanche :)
J'avais lu sur elle il y a des années une très très belle biographique de Stefan Zweig. Je vous la conseille.
RépondreSupprimerBon week end.
Merci beaucoup. Je viens de lire quelques critiques dont celle de Fabrice del Dingo et j'ai hâte de lire cette belle biographie. Bon dimanche :)
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